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Né à Osaka, il part avec sa fammille aux Etats-Unis à l'âge de 6 ans. Bien que chamboulé par ce changement, il est fasciné par le street art qu'il apercoit dans les rues de New York.
Ne voulant pas qu'il s'éloigne de sa culture d'origine, ses parents l'inscrivent dans une école japonaise. Ce qui lui permet de découvrir, notamment, le Manga. En parallèle, son père l'emmène avec lui sillonner les musées et les expositions de New York.
Madsaki est donc confronté à l'art, dés son plus jeune âge, dans sa forme la plus universelle. Cette multiplicité des découvertes l'influenceront profondément, et l'inviteront à penser à qu'il n'y a pas de disctinction à faire entre "le grand art" et l'art populaire.
Il intègre la Parsons School of Design et en sort diplomé en 1996. Il crée, paint, se cherche mais finit par se lasser. C'est son retour forcé au Japon qui va être pour lui un véritable tournant.
Vécu comme un choc, se sentant étranger au Japon, un sentiment d'isolement l'envahit. Il n'ose plus peindre... jusqu'au jour où, en parcourant les musées, il eu l'envie de reproduire, avec son identités, des oeuvres d'art célèbres. Il allait se mettre à la place de Vincent Van Gogh ou de Claude Monet. Ce qu'il considérait comme un amusement va devenir un véritable moteur, qui le remet sur la voie de la peinture. Il retrouve le plaisir de peindre. Son style est né.
Ses oeuvres d'art reflètent l'histoire personnelle de Madsaki: du street art à la culture japonaise, en passant par sa période où le manque d'envie de peindre était dominant.
Peintes à la bombe aérosol, représentant des figures identifiables, ses peintures sont reconnues internationnalement, et exposées dans des galeries d'art de stature internationale. Son détournement de la figure du smiley, intégré dans ses oeuvres, fait le charme de son art. Il symbolise l'âme de la peinture.
Notre galerie d'art, située à Liège, possède quelques éditions de Madsaki, que nous exposons ponctuellement.