Depuis toujours, il évolue entre deux cultures radicalement opposées, ce qui façonne une grande partie de son identité artistique. Son travail reflète cette dualité : tiraillé entre deux mondes, son art en porte les marques visibles.
Bien qu’il utilise la peinture aérosol comme médium principal, Madsaki n’a jamais pratiqué le graffiti de manière illégale dans la rue, certainement en raison de l’influence de la mentalité japonaise, profondément marquée par le respect des règles et des normes sociales.
Son œuvre s’inspire du cinéma, des clichés culturels, et mêle un humour noir décalé à une esthétique brute et percutante. Ce mélange donne naissance à un univers visuel unique, à la fois critique et ludique.
Ici, à la Buronzu Gallery, vous pouvez observer deux œuvres de Madsaki. Ces deux impressions mettent en scène deux couples, dont les visages sont marqués par une étrange absence : à la place des yeux, deux ronds noirs de peinture dégoulinante. Ces regards vides ne vous observent pas. Plongés dans le néant, ce sont vous, spectateurs, qui les regardez, sans jamais être regardés en retour. Venez découvrir par vous-mêmes ces deux portraits énigmatiques, exposés à la galerie jusqu’au 17 mai 2025.
Madsaki was born in Osaka, Japan, but grew up in New Jersey, USA. Today, he lives and works in Tokyo.
He has always lived between two radically opposed cultures, and this has shaped much of his artistic identity. His work reflects this duality: torn between two worlds, his art bears the visible marks of this.
Although he uses spray paint as his main medium, Madsaki has never practiced illegal graffiti on the street, certainly due to the influence of the Japanese mentality, deeply marked by respect for rules and social norms. His work is inspired by cinema and cultural clichés, and blends offbeat black humor with a raw, hard-hitting aesthetic. The result is a unique visual universe that is both critical and playful.
Here, at Buronzu Gallery, you can observe two works by Madsaki. These two prints feature two couples, whose faces are marked by a strange absence: instead of eyes, two black circles of dripping paint. These empty gazes don't look at you. Plunged into nothingness, it is you, the spectators, who look at them, without ever being looked back at. Come and discover these two enigmatic portraits, on show at the gallery until May 17, 2025.