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Le Hanji fait partie du patrimoine coréen. D'une qualité exceptionnelle, il est fabriqué à la main avec les fibres de l'écorce du murier. Doux mais résistant (il était autrefois utilisé pour fabriquer des armures), lisse au toucher, de couleur généralement blanche, son utilisation est variée: calligraphie, peinture, emballage,... Il est en outre doté d'une qualité isotherme.
Le procédé de fabrication est singulier. La matière première se compose de fibres de mûrier, dont les branches sont récoltées durant l'hiver. L'écorce est prélevée, pour ensuite subir un lavage à l'eau pour qu'elle puisse blanchir. Une pâte à papier est ainsi obtenue, à laquelle des racines d'hibiscus sont ajoutées, pour être ensuite battue avec des bâtons. Cette phase permet de conserver la longueur et la qualité des fibres du murier.
Cette pâte est plongée dans un bain. Le papetier a alors un rôle crucial: à l'aide d'un panneau de bambou servant à tisser les fibres, il va immerger le panneau dans le bain pour ensuite le remonter et tamiser à l'aide de mouvement de va-et-vient. Une seconde plongée et remontée est exécutée, en filtrant de nouveau. Les fibres circulent dans toutes les directions, conférant ainsi au Hanji une pleine solidité.
En dernière étape, le papier est déposé sur un tapis, pressé et séché naturellement au soleil afin de ne pas en abîmer les fibres.
Le papier Hanji peut résister au-delà de 1000 ans, raison pour laquelle il était utilisé pour les annales officielles.
La papier Hanji est véritablement une fierté nationale, au point où la majorité des artistes sud-coréens l'utilise pour leurs créations.
Du 29 octobre au 26 novembre, notre galerie d'art située à Liège accueille 4 artistes sud-coréennes travaillant sur le papier Hanji, avec les techniques traditionnelles.